Votre crédit immobilier vous engage pour de longues années. Un accident ou une maladie peut survenir et entraîner le décès d’un co-emprunteur. Si vous n’avez pas envie de songer à cela dans l’euphorie de l’achat de votre logement, la banque exigera pourtant de vous y intéresser. Parmi les garanties obligatoires d’une assurance emprunteur figure en effet la couverture du risque décès.
L’assurance décès couvre le risque de mort du ou des co-emprunteurs, par maladie ou accident. Pour éviter de transmettre la charge du crédit immobilier à vos héritiers, la banque exigera toujours cette garantie. Elle protège donc le prêteur tout autant que la famille de l’emprunteur.
Plusieurs conditions de mise en œuvre doivent être étudiées attentivement :
L’assurance décès indissociable de l’assurance perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA), couvrent le cas d’invalidité le plus lourd à 100%. Il existe d’autres garanties pour des situations moins importantes et restent facultatives :
Bon à savoir
Le coût de l’assurance varie d’une assurance à l’autre, en fonction de votre situation personnelle et des risques déclarés lors de la souscription de l’assurance emprunteur (fumeur, pratiques sportives, maladies, etc).
Votre famille doit remettre un acte de décès à l’assureur, qui procède alors au remboursement du capital restant dû directement auprès de la banque. Le montant varie en fonction de la quotité assurée sur la tête de la personne décédée :
Bon à savoir
Le versement effectué par l’assurance peut être assimilé à un remboursement partiel du crédit immobilier. Le montant des mensualités restantes peut donc alors être recalculé en fonction de la situation du co-emprunteur survivant.
A retenir
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