2024 : Un marché immobilier en pleine mutation au profit des acheteurs
L'année 2024 semble marquer un tournant pour le marché immobilier, caractérisé par une dynamique favorable aux acheteurs.
Après une période de forte tension sur les prix, due à une pénurie de biens disponibles, nous assistons à un renversement de situation où l'offre commence à surpasser la demande. Ce changement est principalement dû à un ralentissement des transactions immobilières, entraînant une accumulation des biens en vente.
Par ailleurs, les taux d'intérêt sur les prêts immobiliers, qui avaient atteint des sommets, commencent à se stabiliser, offrant ainsi de nouvelles perspectives pour les acquéreurs potentiels.
Cette nouvelle configuration du marché est aussi le résultat d'une baisse de la solvabilité des acheteurs, due à la hausse des taux d'intérêt de l'année précédente, ce qui pousse davantage de vendeurs à entrer sur le marché pour compenser la réduction des ventes.
Plus de biens à vendre : une opportunité pour les acheteurs
L'augmentation significative du nombre de logements mis en vente constitue une aubaine pour les acheteurs : le nombre d'annonces de biens à vendre aurait bondi de 32% entre la fin de l'année 2023 et le début de 2024.
Cette abondance de l'offre est visible tant chez les agents immobiliers que sur les plateformes d'annonces en ligne, où l'on note une augmentation de 18% du nombre de biens disponibles à la vente pour la même période.
Cette situation entraîne une baisse de la rapidité des ventes et augmente les marges de négociation pour les acheteurs, qui peuvent désormais exiger des réductions de prix plus significatives.
En moyenne, les marges de négociation atteignent désormais 5,8%.
Les acheteurs profitent également d'une plus grande flexibilité pour choisir, avec une capacité accrue à faire jouer la concurrence entre les vendeurs, ce qui renforce leur pouvoir de négociation.
Cette évolution du marché offre aux acheteurs non seulement plus de choix mais également la possibilité de visiter plus de biens et d'augmenter leurs exigences quant à la qualité et à l'emplacement des logements envisagés, surtout dans les zones urbaines où le nombre de petits appartements de deux ou trois pièces disponibles a explosé de 47%.
