Assurance de prêt immobilier avec trouble neurologique : tout ce qu’il faut savoir
Concrétiser un projet immobilier lorsqu’on est atteint de troubles neurologiques est parfois difficile. Aux yeux d’un assureur, le trouble neurologique peut représenter un risque aggravé de santé. Ces atteintes du système nerveux peuvent générer des pathologies longues et invalidantes. Cela peut entraîner un coût plus élevé de l’assurance de prêt immobilier, voire un refus de prêt.
Comment trouver la meilleure assurance de prêt immobilier avec des troubles neurologiques ?
- Obtenir une assurance de crédit immobilier avec des troubles neurologiques peut être difficile et prendre du temps.
- Un questionnaire médical est complété par des demandes complémentaires et la fourniture de comptes-rendus médicaux. Très souvent, les médecins habituels sont sollicités pour compléter les documents requis par l’assurance.
- Un courtier en crédit immobilier accompagne les emprunteurs atteints de troubles neurologiques pour trouver la meilleure assurance au meilleur coût.
Assurance de prêt immobilier et trouble neurologique : tout savoir
L’assurance de prêt immobilier est accordée après une évaluation des risques en fonction de la situation personnelle, médicale et professionnelle de l’emprunteur. Parmi ces risques, les pathologies neurologiques sont étudiées avec minutie.
Les troubles neurologiques englobent toutes les pathologies liées au système nerveux central ou périphérique comme la moelle épinière, les nerfs végétatifs et les muscles. La destruction progressive des neurones est habituelle.
Les maladies neurologiques les plus fréquentes sont :
- la maladie d'Alzheimer,
- la maladie de Parkinson,
- l'épilepsie,
- la sclérose en plaques,
- l'accident vasculaire cérébral (AVC),
- certaines maladies psychiatriques comme la démence.
Certaines pathologies neurologiques sont considérées comme des affections de longue durée, répertoriées à l’article D 322-1 du Code de la Sécurité sociale.
Au moment de souscrire une assurance de prêt immobilier, l’assureur envoie un questionnaire médical.
L’emprunteur doit mentionner les troubles neurologiques et peut alors être soumis à des questions complémentaires :
- fréquence des crises,
- maîtrise de l’évolution pour les maladies dégénératives,
- réaction aux traitements,
- phase de la maladie (certaines maladies neurologiques évoluent par phases),
- arrêts de travail ou accidents en relation avec les troubles neurologiques.
En fonction des réponses fournies, l’assureur évalue les risques aggravés de santé et proposent une solution parmi les suivantes :
- refus d’assurer le prêt immobilier en raison des troubles neurologiques ;
- accord avec un tarif d’assurance plus élevé ou l’exclusion de certains risques ;
- accord avec un tarif habituel en estimant que, par exemple, les troubles neurologiques avérés sont parfaitement sous contrôle ou la maladie est en phase de démarrage.
Comment assurer un prêt immobilier en étant atteint de troubles neurologiques ?
Les différents échanges entre l’emprunteur atteint de troubles neurologiques, ses médecins et le médecin conseil de l’assurance prennent du temps. Obtenir l’accord sur une assurance de prêt immobilier en étant atteint de maladies neurologiques est long et stressant. L'assistance d’un courtier immobilier permet d'être plus rapide et plus efficace dans le choix de la meilleure assurance de prêt.
Même après un refus, sachez que la convention AERAS (s’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé) facilite l’accès à l’assurance emprunteur et, par conséquent, facilite l’obtention d’un crédit immobilier.
Comparez les offres d’assurance de prêt immobilier à l'aide des explications de votre courtier : coût total de l’assurance, couverture précise des risques, exclusion de garantie, franchise, etc.