Taux inchangés par la BCE : 2ème fois consécutive
Contexte actuel des taux directeurs de la BCE
La Banque centrale européenne (BCE) confirme le maintien de ses taux directeurs pour la 2e fois consécutive, en réponse au ralentissement de l’inflation observé récemment.
Le taux annuel dans la zone euro s'est établi à 2,4 % en novembre 2023, par rapport à 4,3 % en septembre et 10,6 % il y a un an.
Depuis l'annonce du maintien du taux de dépôt à 4 % fin octobre, certaines banques ont réagi en revenant activement sur le marché du crédit immobilier, en proposant des taux en baisse, dans l'objectif de conquérir une clientèle. Cette annonce de la BCE devrait renforcer cette tendance.
Vers une nouvelle orientation des taux en 2024
Depuis début novembre, les taux d’intérêt obligataires des États ont connu une baisse significative sur les marchés financiers, offrant un soulagement pour le financement des États confrontés à des inquiétudes budgétaires.
Derrière cette évolution, les banques centrales, notamment la BCE, semblent opérer un changement de cap après une période de hausse historique des taux pour maîtriser l'inflation.
Les dirigeants de la BCE, qui se réunissent le 14 décembre, ont évoqué la possibilité de baisses des taux en 2024, signalant ainsi une pause dans la tendance précédente à la hausse.
Les conséquences pour les emprunteurs
La confirmation des taux inchangés par la BCE marque une transition vers une éventuelle baisse en 2024, ouvrant des perspectives d'opportunités pour les emprunteurs.
D’ailleurs, les marchés anticipent déjà cette évolution, avec des projections de baisse des taux dès avril, voire mars, selon certaines analyses.
Cette tendance pourrait positivement impacter le marché du crédit immobilier, comme en témoigne le retour des banques avec des taux en baisse depuis la première annonce du maintien du taux de dépôt à 4 % en octobre.
Malgré cette perspective positive, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, exhorte à la prudence en soulignant les risques potentiels associés à la crise au Proche-Orient et à une éventuelle relance de l'inflation due à la hausse des salaires.
Aussi, les conditions d'octroi du HCSF demeurent un dernier obstacle à l'accession au marché immobilier, malgré des ajustements effectués le 4 décembre.