Le moral ne faiblit pas pour les acquéreurs de résidences secondaires !
Les Français ont besoin de rêver en cette période de crise et d'incertitude. 55 % des candidats* à l’achat d’une résidence secondaire restent confiants dans la réalisation de leur projet ! Rien ne semble affaiblir leur moral : ni les prix immobiliers, ni la hausse des taux. Simplement, ils se donnent les moyens de concrétiser leur rêve en acceptant certaines concessions sur la localisation.
Où acheter une résidence secondaire ?
Un petit coin de verdure au calme… La France regorge d’endroits tranquilles, de villages paisibles. Face au durcissement des conditions de crédit immobilier, les acheteurs de résidences secondaires optent pour des concessions sur le lieu ou la superficie.
Adieu Le Touquet, Biarritz ou Saint-Tropez, largement inaccessibles ! Inutile d’espérer trouver une maison bien située au Touquet avec 3 ou 4 chambres et un jardin en dessous d’un million d’euros. Les biens luxueux, rénovés, équipés et décorés, peuvent facilement dépasser 4 millions d'euros et attirent essentiellement une clientèle étrangère.
La plupart des acheteurs adoptent une localisation large pour rechercher leur future résidence secondaire. Ils se reportent naturellement sur les communes voisines des plus célèbres lieux de villégiature. Plusieurs raisons expliquent cela : principalement le prix mais aussi la quête de calme pour les habitants des métropoles.
Les acquéreurs font preuve de raison dans l’achat d’une résidence secondaire. Ils privilégient un lieu facilement accessible depuis leur domicile et simple d’entretien. L’immense jardin plaît encore, mais l’appartement avec un balcon et une vue sur mer séduit toujours par son côté pratique à entretenir.
Jusqu’où négocier le prix de sa résidence secondaire ?
La résidence secondaire demeure un luxe. Aussi les acheteurs potentiels n’hésitent parfois pas à formuler des offres d’achat agressives, de plus de 30 % en dessous du prix affiché… qui n'aboutissent pas !
Les agents immobiliers locaux estiment qu’actuellement la marge de négociation tourne entre 5 et 10 %, parfois un peu plus pour une maison à rénover complètement.
Si l’acheteur paie cash, cela constitue un atout majeur alors que les difficultés d’octroi de crédit immobilier se prolongent, en particulier pour une résidence secondaire. Même si la location saisonnière ponctuelle est possible pour générer des revenus locatifs, elle ne sera pas prise en compte par la banque. Un apport conséquent est indispensable à l’obtention d’un crédit immobilier pour financer une résidence secondaire.
Comme toujours, l’offre et la demande font le prix immobilier : les biens en bordure de mer, rarissimes à la vente, ne se négocient pas !
*Sondage La boite immo sur 2 100 agents immobiliers, juin 2023