Contre-visite immobilière : nos conseils
Même en cas de coup de cœur sur une maison ou un appartement, plusieurs visites sont nécessaires avant d’acheter un bien immobilier. Pour que cette contre-visite soit efficace, suivez les conseils de CAFPI !
- Une contre-visite est nécessaire même en cas de coup de cœur sur un bien immobilier.
- La contre-visite immobilière se prépare avec le matériel adéquat, avec les documents manquants lors de la première visite et avec l’accompagnement d’un expert de l’immobilier.
- Pendant la contre-visite, il faut être attentif à l'environnement extérieur, au bruit, et à chaque détail de chaque pièce du sol au plafond.
Avant la contre-visite immobilière
L’anticipation fait gagner du temps à tout le monde, acheteur comme vendeur. Une contre-visite se prépare donc avec tout le matériel nécessaire, les bons documents, les questions à poser et un bon accompagnement.
Dès la fin de la première visite, il est bien de noter toutes ses impressions et ses questions.
Au niveau matériel, il faut prévoir :
- une lampe de poche pour visiter la cave ou le grenier,
- un mètre,
- un appareil photo ou votre smartphone,
- de quoi noter les éléments (en enregistrant, en notant à la main ou sur une tablette).
C’est le moment de demander tous les documents nécessaires avant de faire une offre.
Au-delà des diagnostics techniques obligatoires et des éléments relatifs à la copropriété, vous pouvez interroger le vendeur ou l’agence immobilière sur les factures d’énergie des derniers mois, les factures des travaux réalisés ainsi que les autorisations nécessaires (permis de construire, autorisations d’agrandissement), les plans éventuels, etc.
Enfin, l’accompagnement d’un professionnel de la construction, que ce soit un architecte ou un entrepreneur, vous évite des déconvenues. Il permet également d’obtenir un devis sur les travaux à réaliser. Cela sera utile au moment de négocier le prix de vente comme au moment de souscrire un crédit immobilier avec travaux.
Avant une contre-visite, promenez-vous à des horaires différents du jour et de la nuit autour de la maison ou de l’appartement. C'est indispensable pour cerner l’ambiance et l’environnement, surtout s’il s’agit d’un premier achat immobilier dans ce quartier.
Pendant la contre-visite immobilière
Commencez par l’extérieur de la maison ou de l’immeuble. Vous recherchez la présence de fissures sur les murs ou de dégradations. L’acheteur potentiel peut demander à examiner la toiture ou les factures et comptes-rendus de visites ou de réparations effectuées.
Dans un immeuble en copropriété, étudiez les parties communes. Vous vérifiez l’état de l’ascenseur et de l’escalier, même au-delà de votre étage.
Il est utile de programmer une contre-visite à un horaire différent de la première visite. Cela permet d’apprécier la luminosité du logement à différents moments.
Enfin, à l’intérieur du logement, l’examen doit être minutieux. Dans chaque pièce, vous ouvrez les placards, étudiez du sol du plafond, à la recherche de la moindre fuite ou trace d’humidité. Pensez également à vérifier et la conformité des installations électriques et de chauffage afin de vous prémunir d’une éventuelle mauvaise surprise pouvant entraîner des travaux de rénovation conséquente.
Faites appel à tous vos sens :
- écouter les bruits environnants, la circulation et les voisins.
- sentir les odeurs d’humidité.
- regarder partout.
- toucher les éléments (voire taper légèrement pour tester la solidité).
Les problèmes d’écoulement d’eau sont fréquents. Lors d’une contre-visite immobilière, n’hésitez pas à ouvrir les robinets y compris dans la douche et à tirer la chasse d’eau.