Acheter une maison au bord de la mer : les prix augmentent
De la côte Atlantique à la Méditerranée, les prix de l’immobilier secondaire connaissent une augmentation dans les stations balnéaires. Ainsi, une croissance de 17 % est constatée à Trégastel dans les Côtes d’Armor. Toutefois, le prix moyen ne reflète pas les sommets atteints par des logements avec une proximité immédiate de la plage ou une vue sur la mer.
Le plan de financement d’un achat secondaire s’étudie sérieusement. En commençant par le calcul de la mensualité optimale en fonction des revenus des emprunteurs et de leurs besoins. Si un appartement ou une maison en bord de mer peut être facilement loué en période estivale, il faut trouver le bon équilibre entre profiter de sa maison et la louer de temps en temps. Parfois, la location n’est pas envisagée lorsque la famille dispose de la capacité de rembourser le prêt de la résidence secondaire.
Il est souvent préférable de recourir à un prêt hypothécaire pour acheter une maison secondaire au bord de la mer. Ainsi, la résidence principale est préservée en cas de difficultés de remboursement. La banque bénéficie d’une garantie réelle solide et accepte donc plus facilement le crédit immobilier.
Les frais annexes d’une maison secondaire en bord de mer
Avant l’achat, la question du financement n’est pas la seule requise : il faut avoir une vue globale sur tous les frais annexes engendrés notamment en termes de taxes et dépenses d'entretien. Au préalable, une attention particulière sera portée aux diagnostics techniques pour bien apprécier les risques naturels.
Le budget des dépenses d’entretien est à anticiper correctement : une maison en bord de mer nécessite un entretien régulier, beaucoup plus qu’un appartement en ville ! Très souvent, les acquéreurs évaluent mal ces dépenses dans le temps long.
C’est surtout au niveau fiscal que l’addition peut être salée ! Taxe foncière et taxe d’habitation mais aussi surtaxe d'habitation. En effet, les municipalités usent de la possibilité de créer une surtaxe pour les résidences secondaires situées en zones tendues. Le montant peut aller jusqu’à 60 % !