Le bail réel solidaire
Le bail réel solidaire (BRS) est une innovation de la loi Alur en 2014, destinée aux ménages les plus modestes. Un organisme reste propriétaire du terrain tandis que vous devenez propriétaire des murs. Vous versez une redevance modique pour l’occupation du terrain, entre 0,50 et 2 euros par mètre carré.
Le BRS permet ainsi d’accéder à la propriété à moindre coût, avec 30 à 40 % d'économie.
Le bail réel solidaire est signé pour une durée longue, de 18 à 99 ans. Il est possible de transmettre la propriété du logement si les acquéreurs répondent aux conditions de ressources indispensables pour mettre en œuvre un BRS.
Ces baux se multiplient depuis 5 ans dans certaines zones et des promoteurs incluent désormais quelques BRS dans leurs programmes neufs. Chaque année, 10 000 logements en BRS sont ainsi livrés pour permettre à tous d’accéder à la propriété.
La location-accession
Face à la remontée des taux, certains groupes immobiliers proposent une location avec option d’achat sous 3 ans. Une opportunité pour les profils écartés du crédit immobilier par les banques : jeunes primo-accédants, emprunteur sans apport personnel ou sans CDI.
20 % du loyer versé chaque mois se convertit en épargne. Après 3 ans, le locataire dispose d’un apport personnel conséquent et connaît à l’avance le prix d’achat. Autre avantage, le locataire participe aux assemblées générales de copropriété et peut réaliser des travaux, comme un véritable propriétaire.
L’achat par le groupe immobilier se réalise sur certains critères de prix et de localisation. En effet, en l’absence d’option d’achat, la société revend le logement. Des critères concernent également les ressources des locataires accédants : disposer de 3 % d’apport et de revenus supérieurs à 2000 euros.
Le prêt subventionné par l’entreprise
Votre employeur peut prendre en charge les intérêts de votre crédit immobilier. Cette facilité permet à certains employés d’accéder au crédit ou de décrocher un crédit d’un montant plus élevé de 10 %.
Une filiale de la Banque postale propose cette idée innovante, qui a déjà séduit une vingtaine d’entreprises. Réussir à fidéliser ses collaborateurs et attirer de nouveaux talents en simplifiant leur vie quotidienne sont les principales raisons.
Le prêt subventionné est limité à 40 000 euros mais l’employeur peut aller au-delà. Un bémol toutefois concerne la fiscalité : le financement des intérêts relève des avantages en nature imposables au titre de l’impôt sur le revenu des salariés.
La vente à terme libre
Un propriétaire vend son bien immobilier et perçoit une part du prix de vente immédiatement. Le reste est versé sous forme de mensualités, non soumises à l’inflation.
Un capital d’environ 30 % est nécessaire et les mensualités se poursuivent sur 10 à 20 ans, selon les projets. La différence avec un viager est que le terme est fixe et ne dépend pas de la survenance d’un événement aléatoire (la mort du propriétaire).
Cette solution séduira les acquéreurs exclus de l’accès au crédit immobilier, qui disposent d’un capital initial important. Une nouvelle façon d’acheter encore rare.
Le recours à un courtier
Enfin, pour réussir son projet d’achat immobilier, faire appel à un courtier demeure la solution idéale. Les banques se montrent plus difficiles dans l'octroi du crédit immobilier. Le courtier vous fait gagner du temps et de l’argent, par son expertise et sa connaissance des banques.
Un courtier connaît surtout tout le panel des prêts aidés, les moyens de présenter un dossier de financement attractif, la manière de négocier le meilleur taux immobilier. Votre courtier offre une vision objective de votre situation face à une banque et maîtrise les dernières réglementations. Ne partez pas seul dans la quête d’un prêt immobilier actuellement.
