Le boom des résidences secondaires depuis 2020
Après un printemps 2020 confiné, les français n’ont pas caché leurs envies de changement. Ainsi, beaucoup ont sauté le pas et investi dans une résidence secondaire au cours de l’été dernier.
Pour ce premier trimestre 2021, les prix de l’immobilier restent stables (on remarque une très légère hausse, + 0,68 %) sur l’ensemble du territoire. Plusieurs régions ont notamment attiré l’attention d’investisseurs : l’Alsace, la Picardie ou encore le Languedoc-Roussillon.
De l’espace et un extérieur : les nouveaux critères d'achat d’une résidence secondaire
Dans leurs désirs de résidences secondaires, les français privilégient désormais 2 critères :
- L’espace : avec l’essor du télétravail, de nombreux ménages sont désormais amenés à travailler de chez eux. Des espaces dédiés au travail, confortables, sont à présent très recherchés.
- Un extérieur : après une année avec un fort sentiment d’enfermement, on constate un vrai désir d’extérieur.
Ces critères mènent donc les investisseurs à se tourner, depuis un an, vers des maisons plutôt que des appartements (+ 45 % pour les recherches de maison).
Résidence secondaire ou deuxième résidence principale ?
Aussi, il semble que l’idée de la résidence secondaire lointaine, dans laquelle on ne se rend que peu souvent, ne soit plus vraiment adaptée : les français recherchent dorénavant des résidences secondaires proches de grandes villes, afin d’y répartir presque de moitié leur temps et presque d’en faire des “résidences principales bis” ou des résidences semi-principales.
Un quart des investisseurs envisagerait même de permuter résidence principale et résidence secondaire !
Ces résidences semi-principales ne peuvent néanmoins être appréciées et véritablement utiles que si elles sont effectivement proches de transports, commerces et disposant d’une bonne connexion Internet.
Cependant, pour les investisseurs en quête de lieux hors du commun (mer ou montagne), et en raison de leurs coûts, ce sont les plus petits logements - et donc les appartements - qui restent encore les plus sollicités.
Notons aussi que le coût d’une résidence secondaire représente le principal frein à un tel investissement : si certains réfléchissent à mettre le bien en location afin d’en couvrir les frais, rares sont ceux s’y résolvant finalement.