Projet immobilier : ne sous-estimez pas les frais cachés
Lors de l'achat d'un bien immobilier, il est commun de se concentrer uniquement sur le prix d'achat affiché.
Pourtant, de nombreux frais cachés peuvent rapidement alourdir la facture finale.
Découvrez quels peuvent être ces frais cachés afin d’éviter les mauvaises surprises.
Quels sont les frais cachés liés à l’achat d’un bien ?
Lors de l'achat d'un bien immobilier, plusieurs frais sont régulièrement sous-estimés :
- Les frais de notaire : Ces frais, qui incluent les taxes et les émoluments du notaire, peuvent représenter entre 7 % et 8 % du prix du bien pour un logement ancien et environ 2 % à 3 % pour un bien neuf.
- Les frais d'agence immobilière, qui peuvent être supportés par l'acheteur selon les termes de la vente. Ceux-ci varient généralement entre 3 % et 10 % du prix du bien.
- Les frais de mutation, souvent appelés droits de mutation ou droits d'enregistrement, sont également à prévoir. Ils s'élèvent à environ 5 % du prix d'achat.
- Pour les biens situés dans une copropriété, les charges de copropriété, souvent oubliées, peuvent s'accumuler, notamment si des travaux importants sont à prévoir.
Bon à savoir
Pensez toujours à consulter le carnet d'entretien de l'immeuble et à prévoir une réserve pour d'éventuelles rénovations futures.
- Par ailleurs, certains acheteurs oublient de prendre en compte les coûts liés aux assurances, notamment l'assurance emprunteur qui est obligatoire pour obtenir un prêt immobilier. D'autres frais peuvent inclure les frais de garantie (hypothèque ou caution) et les frais bancaires, tels que les frais de dossier pour le prêt.
- Avant la vente, le propriétaire est tenu de remettre à l’acheteur certains diagnostics, dont le diagnostic de performance énergétique (DPE). Ce document, ainsi que l’état des risques naturels, miniers et technologiques (ERNMT) si le bien est situé dans une zone à risque, doivent être fournis. Ces diagnostics sont à la charge du vendeur et peuvent coûter de quelques dizaines à plusieurs centaines d’euros. Ces coûts peuvent varier en fonction de la taille du bien et des spécificités locales.
- Enfin, il est important de considérer les frais d'aménagement et d'amélioration du bien après l'achat. Que ce soit pour des travaux de rénovation, des mises aux normes ou simplement la décoration, ces coûts peuvent rapidement grimper, surtout si le bien nécessite des travaux d'envergure.
Un achat immobilier ne se limite donc pas au prix de vente affiché.
Pour éviter les mauvaises surprises et bien planifier son budget, anticipez tous ces frais cachés.
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