Les livrets, le bon réflexe
Livret A, Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS), Livret d’Epargne Populaire (LEP)... Les livrets représentent le bon réflexe en période très inflationniste.
Si en termes de rendement réel, cela n’est pas forcément très intéressants, les livrets restent précieux puisqu’ils sont exonérés d’impôts et des 17,2% de prélèvements sociaux pesant sur les autres produits d’épargne.
Dans des contextes incertains, on apprécie aussi qu’ils soient sûrs et liquides.
Toutefois, pensez à ne pas consacrer la totalité de votre épargne à ce type de placements et gardez plutôt ces livrets comme un appui en cas d'aléas ou accidents de la vie.
L’immobilier, la valeur refuge
C’est peut-être l'immobilier qui offre la meilleure protection face à l’inflation, notamment car les loyers sont indexés sur cette dernière.
On conseillera l’investissement immobilier pour les primo-accédants ou les investisseurs à la recherche d’une résidence principale, tandis que le contexte sera plus incertain pour les investisseurs locatifs.
Et si l’immobilier d’habitation est un bon placement, l'immobilier d’entreprise rencontre aussi un franc succès, notamment via les sociétés civiles de placement immobilier ou SCPI : un particulier peut ainsi acheter des parts, profiter de rendements appréciables (autour de 4%) sans s’occuper de toute la gestion (impayés, encadrement de loyers, rénovation thermique, etc.). Aussi, les risques sont mutualisés.
Attention toutefois à l’essor du travail venant fragiliser l’immobilier tertiaire.
La Bourse, toujours rentable
Entre inflation et hausse des taux, l’investissement boursier reste une bonne idée de placement : certaines sociétés résistent bien, et les actions demeurent - sur le long terme ) le plus rentable.
Il est néanmoins conseillé d'envisager ce placement parmi d’autres, et de "procéder à des virements réguliers afin de lisser au mieux les variations de marché.”
Les assurances-vie, prudentes ou offensives
Si les assurances-vie de fonds en euros sont plus fragiles, les unités de compte (UC) ont le vent en poupe.
Bien que le capital ne soit pas garanti et que la valeur des UC varie en fonction du marché, les actions sont très bien rémunérées. C’est le cas des SCPI dont nous venons de parler, ou des produits structurés proposant une garantie limitée.
Gardez cependant en tête la volatilité boursière et mixez vos différents produits d’épargne pour limiter les risques.
Dans le cadre d’une assurance-vie, vous pouvez aussi définir votre profil de risque puis déléguer la gestion de votre portefeuille assurance pour profiter d’une gestion offensive ou plus prudente.
L’or, refuge ultime
Parfois dédaigné, l’or est souvent redécouvert par les épargnants dans des contextes difficiles.
Pour un placement en or, il est recommandé que votre placement en or représente 5 à 20% de votre portefeuille.
Attention aussi : l’or n’offre pas de rendement, l’investisseur se rémunère seulement via la progression du cours (alors que l'immobilier créé des loyers ou les actions des dividendes).
Les forêts, une nouveauté durable
Saviez-vous que vous pouvez investir dans un bois, une forêt, ou une parcelle d’arbres ?
Ces actifs physiques se valorisent lentement.
Mais si pour l’instant le rendement est médiocre, cela reste un moyen de diversifier son patrimoine, ce qui est toujours recommandé en temps de crise.
Les cryptoactifs, une alternative moderne
D’abord présentés comme d’excellentes alternatives à l’or ou au dollar, les cryptoactifs ont ensuite connu une chute vertigineuse.
Pourtant, tout porte à croire que les cryptos ayant survécu vont s’ancrer durablement dans le paysage financier.
Restez prudent, et ayez recours au cryptos pour diversifier vos placements, sans mettre tous vos oeufs dans ce même panier.
