Après l’acquisition d’un bien immobilier ensemble, après plusieurs années de vie commune, vous décidez de vous séparer. Vous vous retrouvez avec une maison ou un appartement à partager. La vente n’est pas toujours la meilleure solution financière ni affective. Les enfants sont peut-être attachés à cette maison qui les a vu grandir. Si vous voulez conserver le bien, vous devez payer une compensation, appelée soulte, à votre ex-conjoint. Cela peut représenter une somme d’argent importante. CAFPI fait le point sur les solutions envisageables pour racheter les parts d’un crédit immobilier.
Pour conserver le bien acheté ensemble, l’un des propriétaires doit compenser la part de l’autre, même si le crédit immobilier est encore en cours de remboursement. La première étape consiste à estimer le bien pour évaluer le montant de la soulte. Depuis le moment de l’acquisition, la valeur du logement a pu évoluer.
Ensuite, il faut s’intéresser au régime matrimonial (communauté réduite aux acquêts, séparation de biens, communauté universelle) pour évaluer la répartition des droits de chacun. Une répartition à 50 / 50 est fréquente.
Une étude précise de votre situation financière personnelle est alors opportune : emprunts en cours, besoins de trésorerie, charges mensuelles, revenus, etc. Avec tous ces éléments, vous pouvez simuler le paiement de la soulte nécessaire au maintien dans le logement familial.
Si un prêt immobilier est encore en cours, vous devez étudier s’il est plus intéressant de poursuivre le remboursement en signalant simplement le divorce. Un seul emprunteur poursuivra alors le remboursement du crédit immobilier. Attention toutefois à bien mettre à jour les questions de solidarité autour de l’emprunt mais également au niveau de l’assurance emprunteur et des garanties. Pourquoi ne pas en profiter pour tenter de renégocier le prêt immobilier ?
Souvent, il sera plus simple de procéder à un rachat du prêt immobilier en même temps que du paiement de la soulte. Cela permet à l’emprunteur de définir un nouveau prêt unique, destiné à conserver la maison. Il permet souvent de profiter de la baisse des taux de crédit immobilier et de réévaluer la durée et la mensualité en fonction de la nouvelle situation de l’emprunteur qui souhaite conserver le logement.
Bon à savoir
Lors d’un divorce ou d’une séparation, l’aspect affectif est très fort. L’accompagnement par un courtier CAFPI permet d’obtenir une vision objective et extérieure de la situation. Vous obtenez en 48 heures une offre de rachat de crédits, sans engagement ! C’est également l’occasion de poser toutes vos questions avant de vous lancer vers un nouveau départ !
Lorsque vous connaissez la valeur actuelle du bien et donc le montant de la soulte, vous allez l’aborder comme un nouveau crédit, vous allez saisir le détail de votre nouveau budget avec un seul emprunteur avec vos revenus, vos crédits, vos dépenses fixes et votre situation.
Vous pouvez faire varier la durée de remboursement et la mensualité pour optimiser votre trésorerie personnelle tout en restant dans les limites d’un taux d’endettement acceptable par une banque. Vous avez ainsi les bons éléments en main pour savoir si la conservation de votre logement familial est possible.
Bon à savoir
Quelle que soit votre situation personnelle et professionnelle à l’issue d’une séparation, la propriété d’un bien immobilier est un atout majeur pour les banques. En effet, elles peuvent vous demander une hypothèque pour garantir le crédit, diminuant ainsi leur risque financier. Même si les frais sont plus importants, avec l’intervention obligatoire d’un notaire, c’est parfois la bonne issue pour conserver le logement familial.
A retenir